Règle du jeu de Go
2 joueurs - A partir de 10 ans
But du jeu :
Occuper le plus d’espace possible (les territoires), prendre les pierres de l’adversaire, et conquérir ses territoires.
Préparation du jeu :
Les 2 joueurs se placent de chaque côté du plateau (Goban), l’un prend les pierres blanche et l’autre les pierres noires. En début de partie, le goban est vide.
Règle du jeu :
C’est toujours le joueur « noir » qui commence. Pour déterminer qui aura les noirs (qui sont avantagés), on tire au sort. Pour compenser le désavantage des blancs, on ajoutera à la fin du jeu un « Komi » (7.5 points au score des blancs (pour info, c’est 6.5 points au japon et en corée)). Ensuite, chaque joueur joue à tour de rôle en déposant une pierre sur une des intersections libre de la grille du Goban. On ne peut jamais déposer une pierre sur une intersection déjà occupée. Une fois que la pierre est déposée, elle ne bouge plus. Elle ne sera retirée du plateau qu’en cas de capture par l’adversaire. Pour cela, le joueur devra encercler la pierre adverse, et la priver de « liberté ».
Pour ne pas être capturée, il faut protéger les « libertés » de la pierre. Les libertés, sont les 4 intersections vides qui entourent la pierre (en haut, en bas, à gauche et à droite). (Si la pierre est placée au bord du plateau, elle aura au maximum 3 libertés, et si elle est dans un angle, uniquement 2 libertés).
Il est totalement interdit de poser une de ses pierres sur une intersection dépourvue de liberté (qui entrainera sa capture immédiate (le suicide)), sauf si cela permet de capturer instantanément une ou plusieurs pierres adverses, et donc de créer des libertés et d’éviter le suicide. Toutefois, si au moins une des libertés de cette intersection est occupée par une pierre de même couleur, et que cette pierre (ou la chaine) dispose elle-même d’une ou plusieurs libertés, alors on peut occuper cette intersection car elle n’entraine pas un suicide (une prise immédiate).
Lorsqu’une pierre est posée sur le goban, elle dispose au maximum de 4 libertés. Si au fil du jeu, il ne reste plus qu’une seule liberté à une pierre (les autres intersections voisines sont occupées par des pierres adverses), et qu’elle est donc menacée d’être capturée au prochain coup de l’adversaire, on dit que la pierre est «Atari».
Lorsqu’une pierre ou un groupe de pierres de même couleur est encerclée par des pierres adverses et qu’elles n’ont plus aucune liberté, alors elles sont capturées et retirées du plateau. Lorsque une pierre est posée est qu’elle créé une capture, alors cette pierre ne pourra pas être capturée immédiatement après, si le jeu se retrouve dans la même position qu’elle avait avant la 1ère capture, ce qui créerait des prises à répétition infinies. Il faudra alors jouer un autre coup, et éventuellement faire la capture au coup suivant.
Si un joueur pose une de ses pierre sur une des libertés d’une autre de ses pierres, alors il créé une chaine (2 ou plusieurs pierres de même couleur qui sont voisines). Les pierres sont donc solidaires, et l’adversaire ne pourra pas les capturer séparément, il devra capturer l’ensemble de la chaine et donc poser ses pierres sur l’ensemble des libertés de la chaine (la chaine doit être entièrement encerclée).
Lorsqu’un joueur n’a pas de coup intéressant à faire et/ou qu’il ne peut pas jouer sans se mettre en danger, alors il passe son tour. A chaque fois qu’un joueur passe son tour, il donne une pierre à son adversaire qui l’ajoute à ses prisonniers.
Après deux passes consécutives (un noir et un blanc), la partie s’arrête.
Le gagnant :
Le joueur ayant le plus grand nombre de point remporte la partie.
Pour compter les points (méthode japonaise), on compte d’une part, le Komi (7.5 point pour les blancs car les noirs ont eu l’avantage de commencer la partie), puis 1 point pour chaque pierre de sa couleur présente sur le plateau, et 1 point pour chaque intersection libre contrôlée par ses pierres (entièrement encerclées)
Par exemple, sur le schéma ci-dessous, on comptabilisera toutes les intersections libres contrôlées par les blancs (en haut à gauche (6 points) et à gauche (9 points)), et les intersections contrôlées par les noirs (en haut à droite (7 points), à droite (13 points), et 2 intersections en bas à gauche (2 points)).
A ce résultat on retranchera les pierres de notre couleur qui ont été capturées par l’adversaire.
Selon l’exemple ci-dessus, et si par exemple, les blancs ont capturé 15 pierres et les noirs 7 pierres, alors :
- Les blancs : 7.5 point du Komi + 20 pierres sur le plateau + 15 intersections contrôlées - 7 pierres capturées par les noirs = 35.5 points
- Les noirs : 22 pierres sur le plateau + 22 intersections contrôlées - 15 pierres capturées = 29 points
Les blancs remportent la partie.